~ Lorcan Caestecker ~
Thunder only happens when it's raining. Players only love you when they're playing. Say... Women... they will come and they will go. When the rain washes you clean... you'll know.
✰ ✰ ✰ ⊹ don't get too close, it's dark inside nom ⊹ Caestecker, nom connu dans les hauts rangs de la bourgeoisie. Véritable fierté pour son détenteur qui se prélasse de la médiocrité de sa personne et de son entourage.
prénom(s) ⊹ Lorcan, vieux nom peu courant dont il est fier. Autre réminiscence de la désuétude de ses parents, autre fierté pour le jeune homme.
surnom(s) ⊹ Au choix.
age ⊹ Entre 24 et 27 ans.
nationalité ⊹ C'est un fier américain.
origines ⊹ Il possède des origines écossaise dont il n'est pas peu fier non plus.
date et lieu de naissance ⊹ Né à L.A., ça dépend de son âge.
sexualité ⊹ Au choix.
côté coeur ⊹ Contre toutes attentes, Lorcan n'est pas encore marié. A vrai dire, il n'est même pas encore fiancé. A une époque il avait bien une promise, cependant cette dernière et les parents de celle-ci se sont rétractés. Seule ombre au tableau parfait qu'est la vie du jeune homme.
métier ⊹ Étudiant en médecine, dans une spécialité au choix.
quartier ⊹ Lorcan vit toujours à Holmby Hills dans la villa familiale.
groupe ⊹ les anges
avatar ⊹ Au choix.
crédits ⊹ Alaska
⊹ light up the worldLorcan Caestecker est un cliché sur pattes, un stéréotype dont les poumons se lèvent et s’affaissent jours après jours. Lorcan c’est le gamin né avec une cuillère en or dans la bouche, l’assisté de la vie qui en veut encore et encore. C’est le pantin dont tout le monde tire les fils et qui en redemande. Lorcan c’est le gars qui a toujours eu tout ce qu’il désirait, sauf la liberté d’esprit de réellement désirer quelque chose. C’est le gars dont on a comblé toutes les attentes sans attendre qu’il soit dans la nécessité de vouloir. C’est le mec qu’on mène à l’abattoir, jours après jours, qui avance docilement et trouve encore la force stupide de garder un sourire aux lèvres. Lorcan c’est un mouton prêt à faire toutes les choses débiles que ses parents lui demandent sans réfléchir. C’est le gamin qui s’est orienté dans la médecine parce que son nom tous les membres de sa famille lui disaient que c’était ce qu’il devait faire. Lorcan, c’est le gars avec de l’or au bout des doigts qui n’a pas encore compris qu’il pouvait se servir de ses talents. C’est le peintre surdoué, le dessinateur de génie qui ne sait pas ce que ça fait de rêver. Qui n’a jamais réussi à éclabousser ses pages blanches avec le contenu de son crâne, de ses songes et mensonges. Lorcan c’est le mec qui pourrait devenir un artiste, rejeter la chaine qui a été nouée autour de son cou, mais surtout celui qui préfère baisser la tête et ignorer les possibles s’étalant devant lui. C’est un mec avec des œillères, un désespéré aigri qui se persuade encore et encore et encore que sa vie est parfaite. C’est une semi-défaite, un victorieux sans joie, une réussite sans gloire. C’est une absence d’espoir, de désir, de panache. Lorcan n’est rien d’autre qu’un bon toutou à qui tout réussi, mais qui ne réussi rien.
~ Ainé de la famille Caestecker, Lorcan est une véritable fierté pour ses parents. Il a toujours fait ce que ces derniers désiraient et n’a jamais montrer ne serait-ce qu’un signe de rébellion.
~Produit de consommation, malléable à souhait, il est rentré dans tous les costumes, tous les souliers, tous les rêves futiles des Caestecker en devenant la définition de la réussite aux yeux de la famille.
~ Son seul échec a été de ne pas mener une autre fille de bonne famille jusqu’à l’autel. Personne ne sait réellement pourquoi ce mariage n’a pas fonctionné, son ex-fiancée et lui ont préférés étouffer l’affaire.
~Même s’il parait parfait sous toutes les coutures, Lorcan c’est un artiste blasé. C’est un peintre de talent qui ne sait pas ce que ça fait d’exister par lui-même. C’est un assisté de la vie qui ne demande qu’à respirer au travers de ses propres poumons, vivre au travers de ses créations.
~C’est aussi un gars sanguin, un mec prompt à s’emporter qui n’a jamais hésiter à donner des coups en réponse à la frustration qu’il a pu ressentir. Il est un peu défectueux, se sent un peu supérieur à cause de son éducation, mais c’est pas de sa faute, lui il a rien demandé. Il est le fruit pourri d’une équation ratée.
⊹ paper planes GODRIC CAESTECKER⊹ Godric et Lorcan sont la progéniture d’une dynastie de médecin. Fruit de l’union calculée de deux têtes dans le milieu, ils ont grandis dans un foyer exempt d’amour et de chaleur. Elevés pour être les meilleurs dans le milieu, leurs vies ont été tracées sans qu’il ne puisse rien en dire. Leur éducation avait été réfléchie dans les moindres détails. De leur apprentissage d’un instrument de musique jusqu’à leurs premières soirées mondaines. Leurs parents avaient éduqués Godric et Lorcan comme s’ils étaient des objets d’apparats et non des êtres humains. En grandissant, l’ambiance austère de la demeure des Caestecker et la pression reposant sur les frêles épaules des deux gamins ne les aida pas à se rapprocher, bien au contraire. Sans s’en rendre compte, les deux garçons s’éloignèrent de plus en plus alors que Godric étouffait à l’étroit dans les costumes trop petits pour lui. De son côté, Lorcan semblait être un poisson dans l’eau, voguant dans les eaux troubles du snobisme dont il faisait preuve. Grandissant dans le même monde, mais pas avec la même aisance, bientôt ils ne furent plus que deux inconnus portant le même nom. Quand Lorcan se targuait de faire partie des Caestecker, Godric taisait son nom de peur d’être considéré comme un fier descendant de cette lignée qu’il méprisait. La pression qu’ils ressentaient chacun de leur côté les brisa. Le plus jeune se mit à mépriser son ainé à qui tout réussissait, alors que son ainé ne voyait en son cadet qu’une rature. Une presque réussite, une victoire sans panache. Le mépris et le profond ressentiment que tout deux ressentaient ne fit que s’agrandir lorsque Lorcan entama des études de médecine dans lesquelles il s’en sortait brillamment. Il ne s’agissait que d’un énième point sur lequel il battait pleinement son petit frère.
Même s’il n’ose l’admettre, l’annonce de la rupture des fiançailles de Lorcan et sa fiancée eu le don de rendre le sourire à Godric. Lui qui avait toujours fait face à un grand frère trop parfait que pour arriver à sa cheville, voilà qu’il voyait ce gars inatteignable sur tous les plans faire une faute. Et pas n’importe quelle faute ! Plus que de rompre ses fiançailles, il avait réussi à rompre des années d’amitié entre les deux familles. Echec d’autant plus cuisant pour l’ainé.
Eduqué dans un milieu extrêmement compétitif, Lorcan a toujours été le meilleur. Il a toujours été le premier. Premier en cours, premier dans la cours de récré. Il était toujours le meilleur. C’était le plus beau gamin du coin, le mieux éduqué. Sa vie était synonyme de perfection et la rature lui servant de frère s’avéra rapidement être un frein à ses aspirations. Ou plutôt, un frein aux aspirations que ses parents avaient pour lui. Dans leurs jeunes années, Lorcan aimait profondément son frère, cette petite chose frêle et bruyante qui s’agrippait à ses doigts comme il se serait agrippé à une bouée de sauvetage. En grandissant, cet amour inconsidéré pour cette petite chose ne disparut pas, mais se mua en quelque chose d’autre. L’amour que Lorcan portait à son cadet était un frein au reste. Il ne pouvait pas tout faire pour protéger Godric du monde tout en continuant sur sa lancée. Il ne pouvait décemment pas atteindre les étoiles si à ses pieds se trouvait un gamin potelé et un peu trop impétueux qui le tirait en arrière. Ainsi, au fur et à mesure que la pression écrasa leurs épaules de plus en plus fortement, Lorcan repoussa le gamin aux petites mains qui s’était agrippé à lui comme à une bouée de sauvetage. Il le rejeta pour ne pas le voir vivre sa vie. Il fit de son mieux pour rester le meilleur en espérant que ses parents oublieraient Godric, pas que ces derniers ne le méprisent plus encore. Les années passant, il a fini par en oublier pourquoi il avait fait tout ça, pourquoi son petit frère le détestait. Il s’est juste pris à être le mec de ses cauchemars, le snob épris par ses richesses qui ne s’intéressait à rien d’autre qu’à la réussite. Dans le fond, il était ce gars. Dans le fond, Godric avait toutes les raisons de le détester.
Même s’il le déteste, même s’il l’abhorre pour toutes ses années où il a été obligé de vivre dans son ombre, Godric ne souhaite aucun mal à cette copie conforme de ses parents. Il aimerait surtout lui donner un électrochoc, lui faire comprendre que la vie est ailleurs, qu’ils ont encore la possibilité de s’échapper de l’emprise malsaine des Caestecker. Il aimerait pouvoir arracher son frère à cette vie toute tracée dans laquelle il s’enferme désespérément. Il aimerait pouvoir lui foutre des claques et lui faire comprendre qu’il n’est que le roi d’un château de cartes. Mais rien n’y fait, Godric pourrait s’égosiller toute ça vie que ça n’y changerait rien. Lorcan a les yeux fermés, n’a eu de cesse de vivre sa vie en pilote automatique et n’est pas encore prêt à passer à autre chose.
© vendetta.