~ cloud lee lloyd ~
beeotch
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⊹ don't get too close, it's dark inside
nom ⊹ lloyd, ça pue la fortune en montagne. une odeur nauséabonde d'or vingt-quatre carats qui pénètre même les vêtements, s'y agrippe. prénom(s) ⊹ cloud, pour faire dans l'original. sa mère, diantha, celle aux cheveux arc-en-ciel, a toujours voulu un truc farfelu. c'est né comme une fleur dans son esprit alambiqué d'hippie. pis, il y a lee, pour faire bien. surnom(s) ⊹ l'échappé, comme le fou qui goûte à la liberté, ou encore l'anglais, à cause de son p*ta*n d'accent qui lui vient du pays de sa majesté. mais on aime aussi l'appeler soleil comme pour lui dire que son prénom, c'est que du pipeau. age ⊹ du haut de ses dix-sept ans, il a une vue sur l'infini. il a tendance à croire qu'il est éternel. il ne connaît que l'amour. c'est quoi, la mort ? nationalité ⊹ américain, ça fait dix ans qu'ils sont ici. origines ⊹ anglaises, il doit bien avoir plus de thé que de sang qui circule dans ses veines, le gars. date et lieu de naissance ⊹ 25 décembre 1972, sa mère l'a pondu le jour de noël, mais il n'a jamais franchement été un cadeau. sexualité ⊹ c'est tabou. sa famille, elle n'est pas catholique et tout le tralala, mais c'est pas très bien vu, dans l'entourage, d'aimer un mec lorsque l'on en est un. ah oui, l'homosexualité n'est plus dans le registres des maladies mentales depuis cette année. c'est cooloss, mais c'est pas encore tip-top. côté coeur ⊹ retour à la guerre des tranchées. on y creuse, dans son cœur, on y fouille des trous profonds pis à la fin, il en crève. métier/études ⊹ le bahut, c'est là-bas qu'il passe les trois-quarts de sa vie. quartier ⊹ holmby hills, le coin des bourges et richards. il vit dans une baraque rupine : trop chère, trop propre, trop grande. un paradis qui ne lui convient pas. groupe ⊹ day trotters, les enfants du jour. chanson favorite ⊹ il n'a qu'oh happy day d'aretha franklin en tête. avatar ⊹ tom webb. crédits ⊹ tumblr.

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⊹ light up the world
Ce n'est qu'un jeu d'apparence. Les faux sourires règnent autant que le silence et comme Néron regardent leur empire se consumer. Les secrets sont enfouis sous les fondations de leur immense demeure, là où les paons se pavanent en costume sur-mesure. La mère, en bottines, avec sa coiffure excentrique et son côté déluré, brise parfois ce mirage de perfection que projette le nom Lloyd. L'époux, le chef de famille ferme et rigoureux est quant à lui, bien plus conservateur voire même très peu enclin à se défaire de son apparente opulence. Leurs rapports électriques ne naissent que sous le voile des rideaux océan, leur amour s'évanouit de l'autre côté des jalousies. Mais ils ne peuvent se faire à l'idée qu'ils doivent se séparer. Ils s'aimaient trop. Ils attendent, comme les enfants attendent Noël, que la passion renaisse de ses cendres.
C'est au coin d'un feu qui crépite, ce fameux jour de décembre, justement, que le fruit de leur patience pointe le bout de son nez. On lui attribue alors un doux prénom et on fait de lui le plus gentil de tous les petits garçons, comme le soulignent, quelques années, tous ses instituteurs, sauf une. Celle qui est censée lui apprendre à tenir un crayon et à gribouiller l'art sur une feuille vierge, elle est inquiète. On lui dit de peindre en rouge et il ne sait plus quoi faire. Il est maladroit, ses globes oculaires oscillent sans arrêt. On lui diagnostique d'abord un nystagmus qui s'est arrangé avec l'âge, puis une forme de daltonisme, avant que le terme d'achromatopsie n'apparaisse dans la liste des pathologies. Il n'a qu'une vision en noir, blanc et nuances de gris, une acuité visuelle anormalement faible et une forte photophobie que l'on avait découvert lors de ses premiers mois d'existence. Tout cela oblige ses parents à acheter des verres dispendieux adaptés à son cas très particulier.
Ceux-là décident en 1980, alors qu'il n'a que sept ans, de s'envoler vers les Etats-Unis en manque de scientifiques. C'est là que se joue son avenir, au cœur de la cité des anges.
Ici, c'est le mec bizarre. Ici, c'est l'étranger. Le petit anglais pas très futé, le petit anglais jobard avec son franc-parler déroutant, sa simplicité touchante, son sourire désarmant. C'est le mec tellement niais qu'il en péterait presque de la poudre de fée. C'est le mec dans sa bulle, complètement déconnecté du monde qui l'entoure. Il se perd dans la fumée des cigarettes, dans ses rêves de pisseuse, dans ses fringues déchirées, ses jeans délavés. Il a la tête ailleurs, l'esprit indiscernable. On l'aime bien pour ça. Parce qu'il est zen, parce que son rire est communicatif, parce qu'il a le verbe haut. C'est le rayon de soleil de la meute qu'il a rejoint.
Il mène une vie hors de clous. Il fuit les orgies, les excès, l'abondance que le compte en banque de ses parents l'accorde. Il sort des sentiers que l'oseille lui trace. Il vagabonde. C'est un petit voyou qui vole le fleuriste pour faire plaisir aux filles, qui rougit quand on lui dit "je t'aime", qui rigole pour rien, parfois. Plus il grandit, plus il devient con comme un balai. Mais on ne lui en veut pas. Il cueille le jour comme il pousse et croque dans ce fruit qu'est la vie à pleines dents. Il n'a pas le temps d'être intelligent.

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⊹ paper planes
pseudo ⊹ spf. prénom ⊹ alexandre. âge ⊹ seize ans. pays ⊹ france. comment as tu découvert our deal? ⊹ bazzart. ton avis sur le forum ⊹ ça envoie du lourd. scénario ou personnage inventé? ⊹ p.i. dernier mot ⊹ oui jean-pierre.

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Si tu es un personnage inventé:

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