⊹ just do it

« I need you darling come on set the tone if you feel you're falling won't you let me know » L’université c’est trop cool. J’avais enfin quitté cette maison de dingue. L’amie à ma mère avait pleuré parce que je partais et qu’elle savait que c’était un bon débarra pour moi. Ma mère pleurait également mais c’est parce que je grandis trop vite. Mais mon frère non. Il avait treize, quatorze ans, il se doutait que je le reverrais et il était fort. Il ne m’avait jamais vu pleurer, il m’imite, il prend exemple sur moi et donc il ne pleure pas. Ou en tout cas pas devant moi. J’avoue qu’il allait me manqué ce chieur. Car pour être un chieur, s’en est un. Mais c’est ce qui fait son caractère. Je lui avais promis qu’on sortirait souvent. Ce qu’on fit. Et que s’il avait besoin de me parler, j’étais là. Mais il le fit uniquement quand moi je le fis en premier. J’avais un léger problème. Un problème de mec. Ça l’avait choqué que je puisse m’intéresser à eux, mais je savais que quoique je fasse, il m’aimera toujours et voudra toujours me prendre pour exemple, voir qu’après ce problème j’étais toujours debout. En fait, mon frère savait qu’il pouvait rien m’arriver, j’étais intouchable, son héros, celui qui peut aimer aussi les hommes sans vouloir se suicider à côté. Il m’admirait pour le fait que je ne lâche rien. Mais je sais que si ça l’a aussi surprit c’est qu’avant, j’avais souvent des femmes dans les bras. Mais il ne doit pas être si choqué que ça puisque je suis le style de tout le monde. C’est normal que des hommes craquent sur moi. Bon peut-être que le plus étonnant soit que je m’intéresse aussi aux hommes. J’ai l’esprit très ouvert surtout, très tolérant. Mon frère m’admire aussi pour ça. Enfin bref, le problème est moindre. Je sortais avec un mec qui ne s’assumait pas. Je le comprenais car je savais comment il était, il a peur du regard de l’autre et pendant notre époque, on n’aime pas trop les gays. Seulement, ce garçon, dont j’ai aussi oublié le nom, ça n’a pas duré longtemps, avait oublié que je pouvais casser la figure à celui qui oser dire ou faire quoique se soit à ce beau brun ténébreux aux yeux clairs. Il déménagea également. C’est toujours au moment où j’accepte enfin ce que je ressens que la personne fuit. Donc à partir de maintenant j’arrête de me préoccuper des amours et je me concentre sur mon sport. J’en fais trois depuis que je suis entré à l’université et cette fois maintenant, on me demande de faire de la musculation. Mon troisième sport est le basket. J’aime beaucoup les sports collectifs. Je suis très sociable et bon meneur. Enfin ces trois sports, le baseball, le football américain et le basket ce fut seulement pour mes trois premières années. Depuis deux ans, je me spécialise vraiment dans le baseball mais on me demande quand même de faire d’autre sport donc je les continue. Comme ça, j’ai l’air d’être un sportif impulsif profiteur, mais j’ai un cœur, quand on sait où il est.