~ Abraham Hawkinson ~
I'm no gentleman, I can be a prick
and I do regret more than I admit
✰ ✰ ✰ ⊹ don't get too close, it's dark inside nom ⊹ Hawkinson.
prénom(s) ⊹ Abraham ― il parait qu'on peut sentir très vite quand un enfant n'est pas aimé par ses parents, parfois il suffit de voir à quel point ils gratinent son prénom...
surnom(s) ⊹ The Inksmith, en rapport avec son boulot, jeu de mot sur
blacksmith, le forgeron, remplacé par ink, pour l'encre qu'il distille sous la peau de ses clients.
age ⊹ 21 ans.
nationalité ⊹ américaine.
origines ⊹ écossaises, mais c'est loin, plusieurs générations ancrées dans le rêve américain.
date et lieu de naissance ⊹ Mars 1969 à Huntington Beach, Orange County, Californie.
sexualité ⊹ probablement bi, mais honnêtement, il préfère ne pas y songer.
côté coeur ⊹ veuf ? on va dire veuf, même s'il n'a jamais été marié.
métier/études ⊹ tatoueur.
quartier ⊹ downtown.
groupe ⊹ night creepers.
chanson favorite ⊹ 18 and life, de Skid Row, sortie en 1989.
avatar ⊹ ash stymest.
crédits ⊹ avatar par class whore & gifs trouvés sur tumblr.
⊹ light up the worldT’aurais dû être un abruti de surfeur. T’aurais dû grandir normalement et finir comme tous tes camarades de Huntington Beach, à te lever aux aurores pour aller chopper quelques vagues avant les cours. T’aurais dû être un peu con, fumer de l’herbe et boire de la bière sur la plage en écoutant de la merde sur un mauvais transistor, ne te souciant pas trop du monde extérieur. Élevé entre un père absent et une mère déboussolée dans sa foi, t'aurais pu être normal et rester dans ta petite ville bien propre, bien rangée, bien bourgeoise...
A la place, quelque chose a merdé en beauté.
Tu t’es retrouvée dans Los Angeles, à comprendre qu’il n’y avait ici que des anges déchus. Honnêtement, tu ne sais pas trop comment tu t’es arrivée là. Quelque part entre le divorce de tes parents et le moment où le lycée t’a vraiment bouffé le crâne, tu t’es barré. T’es pas allé bien loin, certes, pas foutu d’abandonner ta petite sœur à son triste sort mais t’as filé quand même. Seize piges, la peur au ventre et le diable au corps, t’as découvert cette tendance maladive que tu pouvais avoir à te foutre dans des situations improbables. T’avais toujours été turbulent, faut dire, mais tu pensais quelque part que c’était juste un truc juvénile qui finirait par te passer… Non, raté.
Tu t’es pris la ville et ses lumières en plein dans les dents. La nuit, les étoiles tentant de percer la pollution, les mauvaises attractions de Santa Monica… t’as commencé avec un boulot de merde dans un endroit qui te plaisait ceci dit, à ranger de la musique par ordre alphabétique dans un record store, cette même foutue boutique où tu as vu pour la première fois la fille qui allait tout changer, ton déclic, ton catalyseur, le début de la fin.
Charlotte. Charlotte sometimes, comme la chanson de The Cure. Charlotte tout le temps, si on t’avait demandé ton avis, sincèrement. T’étais en train de dessiner dans un cahier à spirales derrière la caisse lorsqu’elle est entrée. Machinalement, t’as levé les yeux pour poser ton regard sur la silhouette fine, ses boucles lâches tombant sur ses épaules, l’anneau à son nez, le noir à ses yeux, le t-shirt Misfits. T’étais déjà un peu foutu mais en la voyant, t’as plongé, tu ne sais pas comment, tu ne sais pas pourquoi, Charlotte était juste une putain d’évidence. C’est elle qui s’est approchée, qui t’as demandé si t’avais le dernier album de Bruce Springsteen et parce que t’es un peu con, t’as répondu que c’était un peu de la merde et que I’m on Fire, c’était une chanson de pervers, qu’elle pouvait pas écouter cette daube et porter un t-shirt d’un groupe de punk en même temps, c’était contradictoire. Tu la revois encore te rire au nez comme si t’étais le plus grand imbécile qu’elle ait jamais pu voir, puis regarder ton dessin, tu revois la première fois où tu l’as embrassé, le soir même, parce que merde, tu ne pouvais pas la laisser filer et elle ne voulait pas te lâcher non plus.
Charlotte, elle a fini dans ton appartement pourri, aussi paumée que toi mais heureuse d’être là, à squatter tes draps et à porter tes fringues. Charlotte, elle gueulait souvent, vindicative, rebelle sans cause fixe, à s’offusquer du monde, à partir en vrille, à péter les plombs. Et toi tu suivais, orage menaçant, parce qu’elle faisait ressortir le pire mais que t’étais heureux, à ses côtés, t’étais plus insupportable mais plus entier, plus vivant. C’était elle qui t’a poussé à aller montrer tes dessins au tatoueur en bas de la rue, quelque part entre là où vous viviez et la boutique où tu bossais, c’était elle qui croyait un peu en toi sans te juger, sans penser que t’avais atterri au mauvais endroit. Vous jouiez les petites familles, entre le studio miteux et la voiture peu reluisante qu’elle conduisait… Jusqu’à ce que ça devienne trop sérieux, d’un coup. Jusqu’à ce qu’elle t’annonce, en pleurant des larmes de rage, qu’elle était enceinte, avant de se barrer. Tu l’as cherché mais t’as pas pu la trouver, parce que Charlotte avait décidé de disparaître et il en est resté ainsi pendant presque sept mois. Elle est revenue, le ventre rond, effrayée et si t’étais prêt à la garder contre toi et à ne plus jamais la laisser filer, ça ne s’est pas fait sans heurt. Ce soir-là, sous la flotte, quand il ne pleut jamais à Los Angeles, vous vous êtes engueulés, dans sa bagnole, que tu conduisais pour une fois. Tu te revois, lui gueuler qu’elle ne pouvait pas te planter comme ça pour revenir ensuite comme si t’étais à sa disposition… C’était la peur qui parlait, évidemment, quoi d’autre ? A pas encore 18 ans, à trainer dans Santa Monica en se demandant comment payer le loyer cette fois, t’étais pas prêt… pas prêt à freiner, non plus, en plein milieu d’une phrase, trop concentré sur ta diatribe pour voir le feu passer au rouge, pour t’arrêter, pour éviter la voiture qui, par la droite, arrivait à toute blinde pour percuter le côté passager, froissant la ferraille dans un bruit de taule immonde.
Au fond c’est ta faute. Elle n’est pas morte sur le coup mais elle n’a pas tenu longtemps, elle est partie trop vite pour que tu puisses lui dire au revoir, pour que tu puisses t’excuser… et le temps que tu réalises, on te tirait déjà par le bras pour t’emmener des urgences à l’aile pédiatrique, parce que merde, hé, félicitations. La gamine avait survécu. La gamine, ta fille, qui va avoir trois ans.
T’as tué sa mère sans faire exprès et t’es bousillé pour de bon, tu le sais.
C’est là que t’as commencé à vivre la nuit. C’est là que t’es tombé sur les Night Creepers, en cherchant la bagarre pour ressentir quelque chose, aussi cliché que cela puisse sembler. T’en avais entendu parler, au salon, avec leurs tatouages et leurs vestes en cuir, alors t’as su où aller pour trouver des ennuis. En quelques instants, t’as trouvé ta place alors que vous couriez ensemble pour échapper aux flics après avoir foutu la merde à l’extérieur d’un bar.
Ta gosse, Willow, c’est ta petite sœur qui s’en occupe le soir, parce que visiblement, vous êtes tous du même bois dans la famille et elle a déserté Huntington Beach et les surfeurs, elle aussi. Elle va encore en cours, t’insiste pour qu’elle ne lâche rien mais elle se rapproche un peu trop du gang et ça te fait flipper, même si tu l’avoues pas. A la place t’es juste odieux avec elle, et avec toutes les autres filles, que tu jettes après les avoir fait pleurer. T’es devenu violent. T’es devenu acerbe. Tu vis de rock et de grunge, de punk. T’es paumé. T'es un brin hyperactif. Charlotte n’est plus là et c’est de ta faute, tu peux plus te regarder dans un miroir. Elle faisait ressortir le pire e en crevant à cause de toi, elle n’a laissé que ça. Tu couvres ta peau de tatouage en espérant ne plus sentir sa peau contre la sienne, souvenir fantomatique qui te rend dingue. A force tu t’en sors presque, les gens ne posent pas de questions et ça te va. Tout le monde sait pour Willow, comme ils savent qu’ils ne doivent pas toucher à ta cadette…
C’est presque ironique que t’aies une fille, le karma, grande vengeance cosmique, un truc du genre. T’as pas vraiment hâte d’essuyer les larmes qui couleront sur ses joues et pourtant tu t’amuses à en faire chialer autant que tu peux. Une putain d’enflure désœuvrée et désabusée persuadée d’avoir bousillé son unique chance dans la vie.
⊹ paper planes pseudo ⊹ whorecrux.
prénom ⊹ mary.
âge ⊹ trop près du quart de siècle à mon goût.
pays ⊹ planète france.
comment as tu découvert our deal? ⊹ bazzart.
ton avis sur le forum ⊹ inscription instantanée à 4h30 du matin, tout est dit non ?
scénario ou personnage inventé? ⊹ inventé.
dernier mot ⊹ c'est marrant, j'ai passé la semaine à montrer la vidéo de Our Deal en boucle aux deux gamines que je garde alors que je n'avais pas foutu les pieds sur bazzart depuis des semaines et que je n'avais pas vu le projet. Le hasard, parfois, fait bien les choses
Si tu es un personnage inventé: - Code:
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<pr>ash stymest ⊹</pr> abraham hawkinson
vendetta.