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 nobody said it was easy ☆ (mh)

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los angeles dude
Priam Holden
Priam Holden
⊹ POSTS : 102 ⊹ ARRIVÉE : 02/12/2014
⊹ AVATAR : jamie dornan. ⊹ CRÉDIT : vendettamazing (av.)
⊹ JOB, OCCUPATION : policier.
⊹ STATUT : divorcé.
⊹ PSEUDO/PRENOM : alaska ☆ justine. (oui, permet toi !)
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MessageSujet: nobody said it was easy ☆ (mh)   nobody said it was easy ☆ (mh) EmptyJeu 4 Déc - 23:24





all these years later and it's killing me
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ten thousand craters where it all should be
@snow patrol ~ take back the city
Tu étais perdu. Tu ne savais plus quoi faire. Parfois, tu avais envie de tout envoyer promener, de dire au monde entier « démerdez-vous, maintenant je vis ma vie ! », mais alors le visage de ce petit garçon aux cheveux blonds gigotant dans tes bras, contre ton coeur, te revenait en mémoire. Il te fixait de ses yeux trop grands pour son visage, avec ce sourire à faire fondre la calotte polaire. Tu n'étais peut-être plus proche de ton frère Miles aujourd'hui, mais il était impensable de le laisser tomber. De le laisser risquer sa vie dans ce foutu gang. En mémoire de ce bébé dont tu t'étais parfois occupé, quand Monsieur et Madame jouaient les artistes ou les invités de marque de soirées huppées de Los Angeles. Tu aurais préféré le savoir encore chez vos parents. Là, il n'y avait personne pour veiller sur lui. S'assurer qu'il allait bien, qu'une fois la nuit tombée Miles était devant la télévision, peut-être avec une fille, ou avec ses copains. C'était pour toi une angoisse de chaque instant. Le ciel était teinté de rose et d'orange; bientôt le ciel disparaîtrait et les ténèbres envahiraient la ville. C'était le moment le plus propice pour voir Miles. Tu quittas le commissariat vêtu de ton uniforme, et sans prendre le temps de passer chez toi pour te changer, prit la route en direction de la « demeure » de ton frère. Les battements de ton coeur trahissaient ton anxiété. Comment en étais-tu arrivé à craindre tes rencontres avec lui ? A moins que tu ne craignes au contraire de ne plus jamais le revoir. Mais Miles avait inévitablement changé, et passer du temps avec lui n'était jamais agréable. Le voyage passa trop vite. Radio allumée à fond, perdu dans tes pensées, tu aurais aimé que ça dure toujours. Au lieu de quoi tu arrivas devant chez lui trop rapidement à ton goût. L'appréhension grandissant à chacun de tes pas, tu franchis la distance qui te séparait de sa porte et sonnas. Une fois. Puis une deuxième, dans le doute. Mains dans les poches, tu attendis patiemment qu'il vienne t'ouvrir. Ce qu'il ne fit pas. Tu reculas légèrement en fixant la porte, sourcils froncés. Ton frère avait intérêt à être là, ou il allait t'entendre. A moins qu'il ne lui soit arrivé quelque chose. Tu sonnas une nouvelle fois, et frappas sur la porte de ton poing. « MILES CHARLIE HOLDEN, TU VAS M'OUVRIR ! » beuglas-tu d'une voix tonitruante, bras croisés sur ta poitrine. Tu ignoras royalement les regards qui se tournaient vers toi, dans la rue. Ça aurait pu paraître suspect si tu n'avais pas porté ton uniforme; en l'occurence, il te sauvait la mise … Et la vie. « TU PEUX BIEN M'IGNORER, JE RESTERAI PLANTÉ DERRIÈRE TA PORTE JUSQU’À CE QUE TU SOIS OBLIGÉ DE SORTIR ! » ajoutas-tu, catégorique. Tu espérais néanmoins ne pas devoir en arriver là, ce serait problématique. Tu aurais sûrement défoncé la porte avant, de toute façon. C'était quand même triste d'arriver là avec un membre de sa famille. Mais tu étais habitué, ce n'était pas comme si tu étais fait pour avoir une famille : tu t'étais barré de la maison dès que tu avais pu, tu avais réduit ton mariage à néant, piétiné ta relation avec celle qui aurait pu t'offrir ta propre famille. Tout ça n'était qu'un juste retour des choses. Le peu de relation que tu entretenais avec ton cadet, c'était tout ce qu'il te restait de cette apparente illusion après laquelle tu ne courrais plus depuis longtemps.
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sk8er boi
Miles Holden
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MessageSujet: Re: nobody said it was easy ☆ (mh)   nobody said it was easy ☆ (mh) EmptyDim 7 Déc - 15:24


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priam & miles
"Ma p’tite indépendance." C’étais comme ça que tu appelais ton domicile: ta petite indépendance. ton chez toi, là ou toi tu vivais, heureux d’y être, et peinard. c’est en partie pour être tranquille que t’vais quitté le domicile familial. Priam était parti vivre avec sa femme, ton père te tombait sur le dos et ta mère s’en foutait, alors hasta la vista baby, t’avais choisi ton chez toi. Pas besoin de bosser, ton père réapprovisionnait tom compte, et puis à part de la bière, des clopes et des pizzas, t’achetais pas grand chose. Si, à la rigueur, tu changeais les roues de tes planches, la longue comme la courte. Ah, et tu remplaçais les cordes de ta basse, de temps à autres. Mais c’était tout. Bref, on frappa à la porte. C’était soit un pote qui venait jouer à la super nintendo, mais il aurait pas frappé, soit un dealer qui voulait sa thune pour une des rares fois où t’avais consommé. Fais chier. En parlant de ça, tu te rendis dans la salle de bain pour attendre. Au moins, si un camé rentrait dans l’appart, t’aurais pas à lui faire face. T’en profita pour te soulager, puisque jusque là t’avais eu trop la flemme de lever ton cul du sofa. Le mec derrière la porte criait. Sur le coup, ça t’as presque coupé dans ton élan, mais tu continua à viser le fond des chiottes en sifflotant, écoutant à peine l’écho de la voix de l’homme. « MILES CHARLIE HOLDEN, TU VAS M'OUVRIR ! » La dernière goute tomba, et tu tira la chasse en rezippant ta braguette. Putain, y’avais rien de mieux que d’aller pisser. À part peut-être fumer une clope. On fumer en pissant. Ou fumer une clope, en pissant, après avoir couché. Ça aussi, c’était pas mal. La voit te fit à nouveau retomber sur terre. "Sérieusement, peu importe ce que ce toccard qui frappe veux, j’irais lui enfoncer ses yeux ans ses orbites, et vite." Tu pensais. « TU PEUX BIEN M'IGNORER, JE RESTERAI PLANTÉ DERRIÈRE TA PORTE JUSQU’À CE QUE TU SOIS OBLIGÉ DE SORTIR ! » Tu jeta un oeil par l’oeillet de la porte. Putain, c’était "juste" Priam qui venait faire chier. T’hésita entre ranger l’herbe qui était sur la table, ou te barrer par la fenêtre de la salle de bain, mais c’était ton frère, il te dénoncerait jamais. Histoire de pousser la provoc à fond, t’alluma un joint juste avant d’ouvrir, joint que tu garda dans ta bouche alors que la porte laissait ton frère entrer. « Putain. Et on peut même plus chier tranquille. Tu sais, c’est pour ça qu’j’suis parti de chez les vieux hein. Pour pouvoir chier tranquille. C’est presque jouissif. » Tu remonta un peu ton jean. Ce serait bien t’acheter une ceinture quand même. T’aurais l’air moins con. « Vas y, entre, fais toi plaise, prends de la tise, un pet, c’que tu veux, c’est pas mon problème monsieur le flic. Alors? Comment ça va? Toujours marié? Ahaha. J’suis un crevard. » Tu savais que leur couple battait de l’aile, mais c’était tout. t’étais pas du genre à t’occuper d’autre chose que toi, Valerie et Kurt.
electric bird.
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Priam Holden
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MessageSujet: Re: nobody said it was easy ☆ (mh)   nobody said it was easy ☆ (mh) EmptyDim 7 Déc - 17:00





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Lorsque Miles daigna enfin ouvrir cette foutue porte, tu le foudroyas du regard. Pas seulement parce qu’il te narguait (ou plutôt narguait ta condition de policier) avec son joint, mais également parce qu’il se comportait comme un petit abruti prétentieux et détestable. Tu entras et refermas la porte derrière toi. Ta main s’abattit derrière sa tête pour lui donner une claque méritée. « Crevard, le mot est faible. T’es un vrai con, Miles. » répondis-tu d’un ton catégorique et calme en enfonçant tes mains dans tes poches. Tu avanças lentement dans la pièce en jetant des coups d’œil suspicieux autour de toi. L’antre d’un pauvre gamine de dix-neuf ans dans toute ta splendeur, exactement ce que tu imaginais. Un soupir brisa le silence de la pièce quand ton regard se posa sur l’herbe, négligemment abandonnée sur la table. Lentement, tu te retournas vers ton frère et croisas les bras sur ton torse. « En fait, nous avons divorcé il y a plus de six mois. Mais ne fais pas semblant de t’y intéresser, je sais que tu n’en n’as rien à foutre. » Tu n’y allais pas de main morte avec lui, jamais. Puisqu’il voulait la jouer provocation, tu pouvais en faire de même. Et puis tu n’avais aucune envie de parler de ton ex avec ton petit frère, comme celui-ci n’avait fait aucun effort pour s’entendre avec elle alors que vous étiez encore mariés et à l’apothéose de votre bonheur conjugal. « Ca ... » Tu désignas le paquet d’herbe sur la table d’un air dégoûté. « … Ne le laisse pas traîner comme ça. Si ce n’était pas moi qui étais venu ici ce soir, tu serais dans la merde. Alors tu vas te grouiller de le ranger, avant que je te le prenne. » Tu lui lanças un regard inquisiteur et continuas ton inspection des lieux. Ca puait le renfermé et la décadence. Miles était tombé bien bas, ça t’écœurait. Tu n’étais pas non plus un modèle de réussite, mais au moins tu avais la conscience tranquille. Qui savait ce qu’il se passait ici ? Comment une telle vie pouvait-elle le rendre heureux ? Tant de choix qui t’échappaient, qui n’avaient aucun sens à tes yeux ! Qu’est-ce qui avait pu dérailler avec lui, avec les parents ou peut-être même avec toi pour qu’il intègre un gang, fume, boive, et toutes ces conneries contre lesquelles tu luttais depuis trop longtemps. « Tu as mauvaise mine et maigri. Est-ce que tu manges correctement, au moins ? » demandas-tu froidement en relevant les yeux vers Miles. Puisque les parents ne faisaient pas l’effort de se déplacer jusque ici pour prendre des nouvelles de leur fils cadet et constater les dégâts, c’était à toi de le faire. Même s’il était évident qu’il t’enverrait te faire voir et que ça se conclurait cette fois encore sur une dispute, une de plus. Les disputes étaient devenues pour vous le seul moyen de communiquer. Au début, ça te blessait énormément. Avec le temps, c’était devenu banal. Tu quitterais les lieux avec l’impression plus grandissante encore qu’il ne méritait pas ton attention. Attention que tu lui offrirais pourtant toujours, parce qu’il était ton frère. « Quand est-ce que tu vas arrêter tes conneries, hein ? Je n’ai aucune envie de te retrouver crevé dans un coin. » lâchas-tu en plongeant tes prunelles grises dans les siennes, inquisitrices. Tu n’avais pas grand espoir que cela serve à quoi que ce soit, mais il fallait bien essayer. Le raisonner était inutile, mais c’était tout ce que tu pouvais faire pour l’instant. Il y en avait, des gens que tu voulais sauver des Day Trotters. Comme Avalon Nightingale. Mais les mots ne marchaient pas avec elle non plus. Alors qu’est-ce qui pourrait bien les faire grandir un peu ? Que l’un d’eux meure ? Miles, par exemple ?
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